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« We are all locals. And we live in a global world ». Patagonia innove encore

Archives Odezero. Post initialement publié le 15 mai 2015.

Le localisme existe depuis toujours dans le surf (mais pas seulement).  Sur de trop nombreux spots, quelques locaux s’inventent des prérogatives sur le lieu et bien évidemment les vagues. La mécanique est toujours la même, en tant que « locaux », ils estiment « normal » qu’ils aient des « droits » et qu’ils puissent en exclure les autres. Ce rejet se traduit parfois par de la violence. Même si ce phénomène est marginal, il a toujours existé et perdure.

Quand Patagonia parle de nouveau localisme, le slogan ne manque pas de piquant. N’oublions pas que la compagnie possède une double culture surf et montagne, car Yvon Chouinard son CEO était grimpeur et surfer.  En fait, Patagonia « retourne » complètement la notion de localisme pour en faire quelque chose de positif et surtout d’actif notamment en montagne. Nous vivons dans un monde global et nous sommes tous « locaux ». Les locaux sont là pour agir et pour protéger. Pas pour exclure dans leur propre intérêt.

L’idée est déclinée en trois films. Celui qui ouvre ce post sur la protection du parc naturel Patagonia au Chili, le second sur Ramón Navarro et la préservation d’une vague à Punta de Lobos et enfin, la protection de la région de Bears Ears au sud de l’Utah.

The New Localism
We are all locals. And we live in a global world. We can no longer pass through or visit remote wild places and trust they will remain that way. Patagonia’s friends have always brought us news of places they loved that are threatened. Patagonia is committed to bringing our resources and connections to bear on these threats to wildness, far and wide. We all have a chance to make a difference. Take a stand.
This is the new localism

Nous avions parlé en février dernier de Patagonia à l’occasion d’un sujet publié dans The Content Shots, la newsletter de Public Consultant. Il était question de l’initiative de la marque prenant à contre pied, le Black Friday. Une fois encore, Patagonia peut se permettre ce genre de démarche osée parce que c’est conforme à sa culture et à son positionnement, mais force est de constater que c’est encore bien joué.

 

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