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Résine liquide programmable, projection numérique de lumière. Les baskets carburent à l’innovation

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Jusque dans les années 60, la chaussure de sport aura été cantonnée dans son rôle. Hors des stades régnait le « soulier » verni. De plus, l’ancêtre de la basket moderne restait très rudimentaire.

L’évolution de la société, le rêve de quelques passionnés de course à pied, le développement du running, nouvelle façon de « courir » libre, la métamorphose de la pratique sportive, le sport « spectacle » notamment, l’épopée d’une industrie naissante qui se développait à mesure que le sport allongeait la foulée (Adidas, Puma, Onituska puis évidemment Nike et d’autres), mais aussi la mode et la technologie, tout ceci fit que la basket deviendra un élément transversal, qui passera de simple « équipement » technique pour la pratique à accessoire de mode (hip-hop, sneaker) puis aujourd’hui « objet » identitaire, emblématique de la société actuelle, porteur d’une véritable culture.

À ce titre, l’histoire, racontée dans le livre L’art de la victoire, par Phil Knight, créateur de la marque NIKE, qui commença sa carrière en distribuant les chaussures japonaises Onituska est très révélateur. On y croise notamment Bill Bowerman, bricoleur de génie, décidé à améliorer la basket basique (il est entraîneur de course à pied) qui flinguera le moule à gaufre de son épouse pour créer la fameuse semelle « gaufrée » qui sera l’élément à succès des Waffle Trainer de Nike. Quelques années plus tard, c’est l’ingénieur aéronautique Frank Rudy qui viendra proposer à la firme la technologie « Air » en laquelle Adidas n’avait pas cru.

La basket a dévoré le marché de la chaussure, au-delà des rêves les plus fous de ceux qui se positionnaient sur ce marché-là au tout début. Les tendances sociétales, la mode, le design et la technologie seront dès ce moment et jusqu’à aujourd’hui des paramètres incontournables au fil des années, chacun ayant son rôle, tous ou presque étant maîtrisés par les leaders de cette véritable industrie mondiale.

C’est sur l’innovation que nous voulions attirer votre attention aujourd’hui. Elle est indispensable, porteuse aussi d’images et de valeurs réelles mais aussi perçues. Nous avions déjà consacré deux papiers à ce sujet portant notamment sur le R&D d’Adidas et de Salomon.

Avec la Future Craft 4D, on frise la science-fiction. Adidas a travaillé en collaboration avec la firme américaine Carbon dont la technologie Digital Light Synthethis est assez saisissante. En simplifiant à l’extrême, une résine réagit à la lumière et l’oxygène intervient aussi dans l’équation. Le résultat étant des formes qu’on a peine à imaginer possibles. Le design du reste de la chaussure étant en phase avec ce produit futuriste. Bref, sans préjuger, ce n’est pas le propos des performances apportées par cette technologie, on voit toute de même que la recherche & le développement bat son plein dans ce secteur hyper concurrentiel, qui pèse plus de 80 milliards de dollars dans le monde et 2,7 milliards en France (chiffre 2015)

L’innovation, c’est à la fois, le produit de demain et l’image de marque. Under Armour utilise des imprimantes 3D à frittage de poudre, de son côté Salomon a présenté sa technologie Mesh, Adidas avec également son projet Future Craft Tailored Fibre dont nous parlions dans l’analyse sur le retour du sur-mesure en décembre dernier…

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