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Nouveaux scénarios du vélo : de quoi le « Wheelie » est-il le symptôme ?

C’est la première bonne nouvelle. Et peu importe le vélo, seul le talent compte. Chacun s’exprime et peut avoir son propre style. C’est de l’ordre de la culture freestyle ou du freeride, les initiés en débattront entre eux. Il n’y a pas de compétition, et c’est très bien ainsi, c’est représentatif d’une pratique libre dont le vélo a besoin, c’est un phénomène émergent mais pas nouveau, les journées Bikestormz à Londres sont faites de Wheelie et la tendance gagne la France avec Bikelife à Paris.

Nous avons à maintes reprises, et ce depuis le début de l’agence, attiré votre attention sur les différentes cultures du vélo. Nous avons expliqué leur intérêt, les raisons de leur existence. Il y est question de différence, d’influence d’autres cultures sportives, notamment celle de la glisse, de liberté, de communautés, de jeu, de partage, d’éducation, de famille aussi, de sport bien évidemment, d’imaginaires, de ville et de montagne, de réel et de virtuel, de philosophie, d’effort parfois mais de plaisir surtout, de mobilité bien évidemment.

Vous trouverez d’ailleurs à la fin de cette analyse la liste (non exhaustive) de ces réflexions. Vous n’avez qu’à cliquer. Certaines sont en libre accès, d’autres sont des analyses VISION réservées aux abonnés.

Nous revenons une fois encore sur le thème du vélo à l’occasion de la nouvelle vidéo de Danny Mc Askill. « Do a Wheelie ». Littéralement « faire une roue arrière ». Elle est symbolique à plus d’un titre et elle a déjà été vue près de 200 000 fois en 24h. Précisons que certaines vidéos de Mc Askill ont été vues plus de 40 millions de fois, plus de 92 millions pour Imaginate. Cette vision du vélo n’a rien de marginale.

Revenons au Wheelie. Faire de la roue arrière, n’est pas anecdotique. C’est avant tout un jeu, c’est un aussi un « trick », c’est une figure de style symbolique d’une autre culture du vélo.

C’est la première bonne nouvelle. Et peu importe le vélo, seul le talent compte. Chacun s’exprime et peut avoir son propre style. C’est de l’ordre de la culture freestyle ou du freeride, les initiés en débattront entre eux. Il n’y a pas de compétition, et c’est très bien ainsi, c’est représentatif d’une pratique libre dont le vélo a besoin, c’est un phénomène émergent mais pas nouveau, les journées Bikestormz à Londres sont faites de Wheelie et la tendance gagne la France avec Bikelife à Paris.

Pour être tout à fait honnête, on peut également faire un lien avec le social justement à cause du « wheeling ». En effet, la roue arrière (en moto cette fois) a été dans certains quartiers américains le moyen de se rebeller. Aujourd’hui, elle pourrait devenir un moyen de se distinguer positivement si on cherche à valoriser cette tendance, justement au travers du vélo. Nous avons parlé dès 2017 de ce lien qui nous semblait évident entre culture urbaine et « quartiers ».

En France, le vélo a toujours été très lié au Tour de France, donc au sport de haut niveau, à l’effort. Dans les années 80, le vélo tout-terrain venu de Californie l’a fait glisser vers quelque chose de plus libre. Il est aujourd’hui synonyme de mobilité douce, on voit apparaître des fixies dans les villes et les nouvelles générations le voient désormais autrement.

Le vélo n’est plus seulement un objet sportif ou un moyen de transport, il est en train de devenir une vraie culture. C’est une réelle opportunité.

Les analyses de l’agence Codezero sur le vélo :

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