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Il n’est pas question de victoire ou de défaite, et même de rivalité…

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« Disons du match qu’il illustre la fonction de négociation du rite. Le sport constitue la métaphore du social en ce qu’il civilise et organise la violence dans un jeu contrôlé. » nous dit Damien Féménias dans « Du rite au vertige, épaisseur sensible de la réalité sportive ».

Sociologues et autres philosophes se penchent depuis longtemps sur le sport. Leurs travaux nous éclairent, nous aident à l’envisager sous un autre angle, nous permettent de mieux saisir son rôle, d’en comprendre les mécanismes cachés et parfois de lui donner un sens différent. Le sport, comme nous l’avions écrit pour notre part, va souvent bien au delà du résultat. C’est précisément ce que suggère cette vidéo.

Le sport – à fortiori dans les pays occidentaux qui pourtant aspirent à vivre en paix – emprunte une partie de sa philosophie et de son vocabulaire lié à l’affrontement – à la sphère guerrière. Et se nourrit, quoi qu’on en dise, de domination même si ce thème s’accompagne heureusement d’autres facettes un peu plus acceptables.

Ces réfugiés qui ont connu la guerre, la vraie, vivent le sport d’une toute autre manière. L’investissent de valeurs beaucoup plus positives. Il n’est pas question de défaite ou de victoire, il ne peut pas être question non plus d’ennemis ou même de rivaux. Ces hommes et ces femmes partagent de l’humanisme.

« We are all one » disent-ils et revendiquent un idéal “This is where I celebrate the human spirit”.

Albert Jacquard, chercheur et essayiste français, nous y avions fait référence, ne disait pas autre chose. Il était une des rares voix à ne pas relayer sans questionnement le discours ambiant à propos de la compétition et de ce qu’elle induit dans les rapports humains. L’essentiel, nous font comprendre ces hommes et ces femmes est ailleurs, le sport peut être vu et vécu autrement, il peut servir à se réaliser, à se réinventer parce qu’il est aussi un moyen de partager et de s’exprimer.

Le sport est porteur d’humanité, il procure un équilibre, il mène vers un but et non pas seulement vers une ligne. Il faut transmettre cette idée comme socle d’une nouvelle philosophie sportive, l’inculquer aux enfants et les aider à cultiver cette notion.

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