Le BMX et ses multiples déclinaisons (Street, Flat, Dirt, Race) ou des mouvances plus marginales (dont certaines urbaines) comme le fixie, pour ne citer que ces deux exemples. Le VTT a eu du mal à s’imposer pour les mêmes raisons et le cross country a été l’exemple même d’un mouvance ludique transformée en pratique compétitive proche des fondamentaux du cyclisme.
Par ailleurs, le vélo n’existait pas en tant que moyen de locomotion, ne serait-ce que comparé à la Hollande ou au Danemark.
Le monde change. A la faveur des défis émergents autour des nouvelles mobilités, le vélo est devenu un sujet central, un enjeu majeur et de nouveaux regards se posent sur lui. On peut espérer que grâce à cette évolution, toutes les pratiques, toutes les cultures du vélo et de nouveaux scénarios autour du deux roues trouvent enfin leur place.
Parmi ces nouveaux scénarios figurent des rendez-vous d’un nouveau genre. La Rad Race illustre parfaitement ce que nous venons d’évoquer. Il s’agit de courses ou d’événements complètement décalés, souvent compétitifs mais résolument ludiques. Voici leur manifeste.
We are RAD RACE. We organize bike events away from the dusty image of the cycling world. We believe that life is not a race – except if you want it to be.
Nous avions parlé de la Rad Race dès 2014 et envisagé à l’époque que le développement des nouvelles mobilités puisse enfin contribuer à cet ouverture culturelle. C’est le cas….
