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Les femmes, la mer et le kitesurf #1

El Gouna Kitesurf Paradise from Charlotte Consorti on Vimeo.

L’idée n’est pas d’affirmer que la proportion des femmes pratiquants les sports de glisse est supérieure à la part de celles qui pratiquaient la voile, il est tout de même possible que ce soit le cas. En fait, le propos de ce billet est de dire que le kitesurf, sujet de ces deux vidéos, est un sport qui convient parfaitement aux femmes, que les femmes pratiquent, elles remplacent la force physique pure par leur attitude et leur technique et d’autre part, le kitesurf bénéficie de l’image d’un sport libre, hédoniste, lié à la mer, au soleil et aux horizons lointains. On fait pire. Qui plus est, le kitesurf est un sport de plus en plus structuré, disposant d’un large réseau d’écoles en France et dans le monde, enfin, c’est un sport absolument compatible avec le voyage et cet aspect des choses est aujourd’hui très important.

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De plus en plus de jeunes aux budgets de routards mais aussi de couples de CSP+ (de la femme on passe au couple et à la famille) partent un peu partout dans le monde en liant leurs vacances à la pratique du kitesurf. Chaque catégorie choisissant sa destination et son niveau de prestation en fonction de son budget.

Pour aller plus loin, on constate aujourd’hui et les exemples ne manquent pas, que des gens de catégories sociaux-professionnelles supérieurs, qui il y a trente ans auraient possédé un bateau, marqueur d’une certaine réussite, pratiquent aujourd’hui le kite, comme hier la planche à voile, où en parallèle le surf. Ainsi le kite peut se décliner une ou plusieurs fois par an, seul ou en famille puisque les écoles au Maroc, au Brésil ou ailleurs sont capables de vous enseigner les rudiments de la navigation, vous donner l’accès aux premiers plaisirs du planning, en 10 heures, et ceci pour un budget infiniment inférieur à celui du plus petit des voiliers habitables, les problèmes de « gestion » de ce dernier en moins.

Ce n’est pas un détail. Aujourd’hui, on peut pratiquer « la voile » au sens large du terme de façon bien différente qu’il y a quarante ans et à l’heure où l’accomplissement personnel, le sport, et la facilité d’accès à une pratique sont des critères déterminants, ce sont des atouts pour le kite, mais aussi le surf ou le stand up paddle. Et chacun a un plaisir égal,quad dans un bateau, la répartition des rôles n’est pas forcément équitable. Il y a celui qui tient la barre, qui est responsable aussi de la sécurité du autres, et les autres.

Les nouveaux gens de mer sont aussi ceux qui « glissent ». Les fans de planche à voile, de kitesurf, de surf, de stand up paddle et même de piroque, la pratique aujourd’hui la plus « select » qui soit. Les nouveaux gens de mer sont une réalité, une tendance, ils ne sont en rien une coïncidence, ils sont aussi une opportunité économique. Pour preuve, l’impact du surf à Bali, celui hier de la planche à voile et aujourd’hui du kite à Tarifa au sud de l’Espagne ou en République Dominicaine pour ne citer que quelques destinations.

A lire aussi : Sports de glisse et maritimité : esprit, es-tu là ?

Deux vidéos pour le plaisir. Charlotte Consorti, la femme la plus rapide sur l’eau avec plus de 50 noeuds vous emmène en Egypte et Manuela Jungo aussi mais sur un autre « spot »

Kite-Village Hamata, presented by Manuela Jungo from Manuela Jungo on Vimeo.

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