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Le choc des cultures existe aussi en mer

Archives codezero. Billet initialement publié le 12 mars 2015. 29

C’est le clip qu’a produit la marque Mystic pour l’année 2015. Mystique fabrique et distribue des combinaisons néoprènes et des accessoires pour le windsurf, le kitesurf, le stand up paddle et le wake. C’est une marque crossover, à la personnalité marquée et à la communication aussi remuante que qualitative.

Il y a du beau monde chez Mystic, comprenez dans le team, avec Youri Zoon, double champion du monde de kite, Christopher Tack, champion du monde de kite également, Ruben Lenten, un des freeriders les plus connus mondialement, Boujma Guillou, windsurfer de classe mondial, Bruna Kajiya, championne du monde de kite, etc..

Pour faire court, si on devait faire un parallèle musical, on peut sans risquer de se tromper, comparer des marques comme Mystic à des groupe de rock, en tout cas les classer dans une tendance musicale moderne. Le parallèle n’est pas un anodin. Sur un segment qui va de classique à moderne, on sait de quel coté les jeunes se positionnent naturellement.

Il nous arrive souvent de nous interroger sur la perception que peut avoir un panel de jeunes passionnées (12/25) d’un tel univers. Au delà de Mystic qui ne sert ici que d’exemple. Toujours est-il, et c’est là que nous souhaitons en venir, le décalage entre l’images des sports comme le surf, le kitesurf, le wake et la voile est absolument ahurissant.

En voile, la scène sportive est très dense, très diversifiée, passionnante. Mais ce qui est accessible reste très académique. Globalement un jeune peut y trouver sa place mais la plupart des fois dans un registre compétitif. Donc bien cadré. L’idée n’est pas de dire que l’univers de la voile gagnerait à être un peu plus déjanté, la question en suspend, en droite ligne du billet précédent, est de quelle manière se repartiront les passionnés et les pratiquants dans les années à venir. La voile a quoiqu’on en dise, mal à l’âge moyen du capitaine et c’est de plus en plus visible.

Que peut proposer la voile pour attirer des jeunes ?

La compétition est un atout, c’est une certitude. Le développement des bateaux dotés de foils va absolument métamorphoser l’image donnée par les compétitions. Est-ce suffisant difficile à savoir mais c’est un point très positif. Il y a aussi le réseau d’EFV, écoles française de voile. Efficace, dense mais très connoté « classique ».

Parce qu’on ne vas pas tourner autour du pot, la question pour les 10 prochaines années est bien là. A notre humble avis, il ne faut pas compter que sur la compétition… Il s’agit bien d’une question d’image, donc de séduction.

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