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Le bodysurf : la particule élémentaire de la glisse

Surfer avec son corps, telle est la proposition – essentielle et épurée – du bodysurf, un moyen sans équivalent d’être intime avec l’océan, de profiter de l’énergie des vagues, d’exister au sein de ce flux comme je le disais récemment à propos de la vidéo de Sarah Lee que vous avez été très, très nombreux à apprécier. D’où l’idée de publier ce post – pour la beauté du geste, l’expression est parfaitement adaptée – avec deux vidéos magnifiques, assez opposées dans le style cependant, le teaser du film de Keith Malloy ayant un parti pris esthétique très radical.

Capture d’écran 2014-02-27 à 21.41.27Le bodysurf est toujours resté très confidentiel, peut-être parce qu’il n’y a pas de matériel à vendre donc pas d’agent économique, et il y a de forte chance qu’il le reste  mais peu importe. Il était et est toujours pratiqué par certains surfers et autres watermens à Hawaii et ailleurs, là où l’océan est au coeur de la vie de tous les jours.

A l’heure où l’image fait et défait les tendances, qui sait si sa dimension symbolique, sa simplicité – le bodysurf invite à surfer dans le plus simple appareil, un maillot de bain est même préférable au boardshort pour ne pas être freiné, et une paire de palmes – ne seront pas de qualités essentielles demain ? Bon, je ne parierai tout de même pas…

(photo : Chris Burckard/Torpeedo People)

Des livres ont été écrit sur le bodysurf dont un par Hugo Verlomme, l’auteur entre autre de « Cowabunga Surf Saga », de « Mermère », Prix Fiction en 1978 puis du « Guide du Voyage » en Cargo auquel il s’est intéressé bien avant tout le monde

Come Hell or High Water trailer from Torpedo People on Vimeo.

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